Si vous comptez ouvrir un Plan d’épargne retraite qui est le nouveau produit destiné à préparer l’après 62 ans, il est important de se renseigner sur les frais prélevés, dont ceux de gestion annuelle. Quel est leur pourcentage ?
Environ 1% de frais de gestion par an
Notons que le PER est principalement géré par les compagnies d’assurance et les mutuelles ou encore certaines banques et ce, en remplacement des contrats d’épargne actuels considérés comme vétustes. Les frais appliqués sont alors fixés selon la propre politique de la compagnie elle-même.
Généralement, les frais de gestion s’appliquent non seulement sur les fonds en euro mais aussi sur les unités de comptes sous forme d’arbitrage. Ces frais annuels sont en moyenne d’environ 1% par an. Ce taux ne doit généralement pas être dépassé.
Il est important de connaître ces différents frais pour comparer les contrats entre eux. Il n’y a pas que les frais de gestion qui doivent être connus, mais aussi les frais maximums sur versement ainsi que les frais d’entrée. Certains contrats ne prélèvent pas ces derniers.
Ce qu’il faut également connaître avant l’ouverture d’un PER : le montant minimal de la souscription, ainsi que le nombre de supports. Important par ailleurs d’évaluer à l’avance le rendement du contrat.
Calcul des frais de gestion
Avant tout, rappelons que les frais de gestion sont destinés à rémunérer l’assureur pour les services rendus, c’est-à-dire la gestion de vos encours et leur fructification entre autres. Pour le calculer, les assureurs tiennent compte de la valeur acquise du contrat ainsi que du montant total des versements, incluant les intérêts.
Les services rendus par l’assureur
Comme énoncé plus haut, l’assureur est rémunéré pour la détention de votre PER au fil des ans. Celui-ci intègre lui-même les fonds en euros et les unités de comptes destinés à équilibrer le rendement et les risques. Le Plan d’épargne retraite est également apprécié pour sa portabilité : l’assureur transfère les encours d’un compartiment à l’autre à la demande de l’épargnant titulaire.
À noter que ce transfert est exempté de frais. L’assureur doit aussi garantir la fiabilité et la sécurisation de l’épargne de son client et fournir des services personnalisés en fonction des besoins de ce dernier. C’est sur la base de ces prestations que s’appliquent les frais de gestion annuels qui sont forfaitaires et connus à l’avance.
Pourquoi souscrire à un PER ?
Le PER remplace le PERP, le Madelin, le PERCO ainsi que le PERE et regroupe de nombreux avantages :
- l’assouplissement des conditions de sortie en capital (sauf pour le PERE)
- le choix de la sortie : en rentes viagères, en capital ou les deux (sauf pour le PERE)
- l’application d’une même fiscalité pour l’ensemble des produits
- la possibilité de choisir son mode de gestion pilotée (équilibré, dynamique ou modéré)
- la facilitation des transferts des encours entre les PER individuels, PER collectif et PER catégoriel et par conséquent, de gérer sereinement l’épargne, qu’elle soit individuelle ou salariale
- la possibilité d’accueillir les encours d’un contrat d’assurance-vie
À qui est destiné le PER ?
Comme indiqué ci-dessus, le PER se compose de trois tiroirs et s’organise ainsi en fonction de la situation professionnelle de l’épargnant. C’est pourquoi, il s’adresse à différentes cibles :
- à tout public désireux de préparer sa retraite, en alimentant le tiroir du PER individuel
- aux travailleurs non-salariés, également en versant leur épargne dans le compartiment du PER individuel
- aux salariés qui perçoivent des abondements, des participations et des intéressements, par le biais du PER collectif
- aux salariés soumis à la cotisation obligatoire provenant aussi bien d’eux-mêmes que de l’employeur. Ces cotisations sont alors versées dans le PER catégoriel.
Toutes les informations à connaître sont sur per.fr.