Les Français sont à la recherche des placements les plus rentables et les moins risqués pour passer la crise. Or, pas de risque, pas de rendement. Quels sont alors les meilleurs placements à souscrire afin d’équilibrer ce rapport rendement-capital garanti ?
Les différentes familles de produits de placement
Le marché propose différentes grandes familles de produits de placement :
- Les placements financiers : ce sont les produits bancaires dont la plupart servent à épargner. Ils se distinguent par la durée de leur détention (long, moyen, court terme). Voici quelques exemples de produits financiers : l’assurance-vie, le livret A, le livret d’épargne, le plan épargne logement (PEL), le plan épargne en actions (PEA), le fortuneo assurance-vie. Ces produits sont peu rémunérés, c’est-à-dire que leur rendement est bas. Cependant, le capital est garanti.
- Les produits d’épargne à très long terme : ce sont ceux qui ont pour but de distribuer des rentes viagères au dénouement du contrat. Exemple : le nouveau Plan d’épargne retraite (PER) destiné à tout épargnant (travailleurs indépendants, salariés, demandeur d’emploi, etc.). Il en est de même pour les produits suivants qui cesseront cependant de circuler sur le marché à compter du 1er octobre 2020 : le PERP (plan d’épargne retraite individuelle), le PERCO (plan d’épargne retraite collectif), le PERE (plan d’épargne retraite entreprise), l’Article 83, etc. Ce sont des produits généralement à bas rendement.
- Les produits boursiers : ils incluent les actions qui sont des titres de propriété et qui versent des dividendes, les obligations qui sont des titres de créance, les parts d’OPCVM qui sont des organismes de placement collectif en valeurs mobilières, de même que les produits dérivés. Ces actifs sont très volatils, leur rendement fluctue à la hausse comme à la baisse en fonction de la santé du marché. Ce sont les placements considérés comme étant les plus risqués.
- Les produits immobiliers : la « pierre » fait désormais partie d’une famille d’actifs particulière, pour son excellent rendement et pour la sécurité du capital investi. On distingue l’immobilier physique de l’immobilier « pierre-papier ». En ce qui concerne cette dernière classe d’actifs, citons les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les organismes de placement collectif immobilier (OPCI). Les sociétés civiles immobilières ou SCI en font aussi partie. Ce sont les SCPI qui sont les plus intéressantes en raison de leur très forte diversification immobilière. Les OPCI sont aussi ultra diversifiés en raison de la présence non seulement d’immobilier dans leur composition, mais aussi de produits boursiers et de liquidités. Vigilance par conséquent, car les rendements sont très variables.
- Les actifs tangibles : il s’agit d’une classe d’actifs assez peu connue puisqu’ils ne sont souscrits que par les investisseurs avisés. En effet, les risques sont extrêmement élevés, mais les rendements sont les plus intéressants. Ces actifs tangibles aussi classés comme étant des placements atypiques sont l’or physique, le diamant, le vin, les vignobles, les terres agricoles et les terres rares, les forêts, les bijoux et les métaux précieux, les œuvres d’art, les voitures de collection, les chevaux de course.
Que choisir ?
Pour passer la crise, il vaut mieux opter pour les placements à capital garanti à 65% et pour des actifs plus dynamiques à 35%. La sélection dépend cependant du propre profil de l’investisseur ainsi que de ses objectifs : l’intervention d’un conseiller en gestion de patrimoine est donc requise afin que le portefeuille de placement soit le plus rentable possible tout étant invulnérable aux éventuels krachs économiques.
Quoi qu’il en soit, la règle d’or est la diversification. Le choix de la stratégie à mettre en œuvre reposera donc sur les conseils du professionnel en gestion patrimoniale.